On distingue ainsi 4 grands tableaux physiopathologiques en sachant qu’il existe des cofacteurs favorisants comme le tabagisme ou des facteurs génétiques.
- Maladie ulcéreuse gastro-duodénale liée à l’infection à Helicobacter pylori. La gastrite à H. pylori est asymptomatique et la maladie ulcéreuse complique moins de 1% des cas de gastrite, le plus souvent sous la forme d’un ulcère duodénal.
- UGD liés aux AINS. L’inhibition de la synthèse des prostaglandines gastro-duodénales par les AINS, y compris l’aspirine à faible dose, altère les mécanismes de défense de la muqueuse et favorise la survenue d’ulcères et de complications ulcéreuses, plus souvent gastriques que duodénaux
- UGD non liés à H. pylori, non médicamenteux.
Ils sont peu nombreux mais leur proportion est croissante du fait de la régression du nombre d’UGD liés à H. pylori. Ils affectent des sujets atteints de morbidités lourdes, notamment cardio-vasculaires ou rénales.
- Le syndrome de Zollinger-Ellison est exceptionnel, lié à une hypergastrinémie d’origine tumorale.
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