Bio, light, 0%, enrichie, cholestérol free, supplémentée, … jamais l’alimentation n’aura à ce point été déclinée en autant d’allégations santé. Si vous ne voulez plus que vos patients vous « collent » en vous mettant un article de magazine féminin ou téléchargé sur internet sous le nez, l’ouvrage sobrement intitulé « 51 ordonnances alimentaires » remet les pendules à l’heure et précise en quoi le conseil nutritionnel peut devenir un acte médical (1).
Au délà du « manger équilibré », le Dr Laurent Chevallier (interniste et nutritionniste, CHU de Montpellier), a établi une liste d’ordonnaces alimentaires avec conseils précis et documentés poiur 51 pathologies. Si on imagine bien quels types de recommandations il convient de délivrer à ses patients soufrant d’une pathologie cardio-vasculaire, d’une dyslipidémie ou d’une intolérance au lactose, on peut être surpris d’apprendre que les sujets dépressifs doivent privilégier les aliments riches en oméga 3 et en tryptophane au détriment des nourritures sucrées, ou que les sujets acnéiques doivent compneser leurs déficits en zinc en absorbant des céréales complètes, des viandes de veau ou de volaille richement pourvues et limiter la caféine. Chaque ordonnance est documéntée et référencée, chacun des avis est justifié et expliqué de manière pratique et des éléments de physiopahtologie viennet en appui de chacun des avertissements. Et afin de faciliter l’usage de ces ordonnaces, un CD Rom accompagne le livre en reprenant tous leurs intitulés.
Ainsi, en cas de pathologie prostatique il convient de favoriser les aliments protecteurs à savoir ceux qui riches en lycopène, composé présent essentiellement dans la tomate qui serait mieux assimilé sous forme cuite (sauce tomate, coulis, purée, …). On en trouve aussi dans le pamplemousse rosé, la papaye, la goyave, la pastèque, les abricots secs. Les brocolis et autres crucifères contiennent également des éléments protecteurs. La consommation régulière de choux sous toutes leurs formes (brocolis, choux en salade ou cuits, choux fleurs) est à favoriser (par exemple, 2 à 3 fois/semaine).
Boire du thé vert, idéalement tous les jours pour son apport en antioxydants protecteurs (le matin ou/et dans la journée, consommer du thé vert, de préférence bio pour éviter les résidus de pesticides, métaux lourds…). Les fruits et légumes frais, par leur apport en antioxydants, mais aussi en fibres (cela n’est pas spécifique à la prostate). Au moins 2 fruits frais par jour et une portion de crudités ou salade. Les produits contenant de la vitamine D sont à consommer régulièrement : poissons gras (3 fois/semaine), produits laitiers mais limiter la prise de fromage secs et gras, œufs (3 à 5 fois/semaine avec 1 œuf par prise).
Les aliments à limiter sont les produits contenant des graisses dites saturées comme celles contenues dans les charcuteries, les saucisses, les viandes grasses, les pâtes feuilletées, les viennoiseries diverses et les fromages secs (pas plus de 60 g/j). Les acides gras trans trouvés dans différents produits transformés industriels et mentionnés sur les étiquettes sous les termes huiles ou lipides « hydrogénés ou partiellement hydrogénés » ont également des effets négatifs.
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