Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postées au fil des jours par les lecteurs internautes.
L’arrivée des assistants médicaux sera-t-elle l’occasion pour les médecins libéraux de revoir l’organisation de leur travail au cabinet ? Ce lecteur, lui, a déjà fait sa « révolution ».
Quand j’ai commencé en 1984, un tiers des actes étaient des visites à domicile, très chronophages. Par ailleurs, seuls les actes étaient rémunérés. Les forfaits (>25% dans mon cas) n’existaient pas. On écrivait les ordonnances et les courriers à la main. On faisait la comptabilité à la main. On répondait personnellement à tous les appels téléphoniques. Et on n’avait pas Internet qui permet maintenant de trouver facilement des réponses aux problèmes techniques et administratifs. Aujourd’hui, certains confrères travaillent encore comme il y a 30 ans.
Demandez aux pharmaciens : les ordonnances manuscrites sont encore loin d’avoir disparu. Suivons l'exemple des constructeurs d’automobiles. Ils améliorent leurs revenus, davantage en jouant sur la productivité et moins en jouant sur le prix des voitures. Oui, on peut gagner plus, sans ruiner, ni la sécu, ni les patients.
Posté le 12 décembre 2019. Voir tous les commentaires sur le sujet : Assistants médicaux : le temps des pionniers
C’est vous qui le dites
« De toutes les formes possibles de régulation, ils ont décidé de voter la plus idiote »
C’est vous qui le dites
« Si on forme trop de médecins, ils seront smicards »
C’est vous qui le dites
« C’est plus facile de punir un médecin qu’un abruti tapageur »
C’est vous qui le dites
« Il ne sert à rien d’ajouter une année d’étude supplémentaire » pour devenir médecin