Amazon va créer avec Warren Buffett et Jamie Dimon (Banque JP Morgan Chase) une assurance santé pour leurs salariés (environ 1 million de personnes).
À terme, déclarent-ils, ce système pourrait concerner tous les Américains. Sans doute ont-ils déjà défini des objectifs de baisse des coûts de la santé américaine (actuellement 18 % du PIB américain) : baisse du prix des médicaments, des examens complémentaires biologiques, de la radiologie, et des honoraires des médecins.
Au-delà de cette baisse des coûts, on peut prévoir que la gestion des données de santé (les « data ») des assurés participera du projet. Ainsi se constituerait un système de soins à coût moindre comme il en apparaît dans tous les pays industrialisés, souvent sous la pression des pouvoirs publics.
On pourrait assister, dans les années à venir à une double offensive. En premier lieu, la mise en place de réseaux de praticiens « conventionnés » avec les systèmes d’assurances (c’est déjà le cas en France), les tarifs des actes et explorations complémentaires l’étant également. D’autre part, l’intelligence artificielle, les banques de données déjà très riches et exploitables pourraient aboutir à terme à des décisions thérapeutiques hors du contrôle des prescripteurs, comme nous le promet Laurent Alexandre.
Ainsi disparaîtraient la médecine libérale et le choix de la prescription…
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