Une nouvelle classe qui vise le standard

Cette étude de phase III randomisée, dont l’objectif principal était atteint dès l’analyse intermédiaire préplanifiée, visait à démontrer un bénéfice en survie sans progression (SSP) de l’adjonction en deuxième ligne métastatique du palbociclib (VO, quotidien, 3 semaines sur 4) à un traitement antihormonal par fulvestrant. Les patientes devaient présenter des carcinomes mammaires avec expression des récepteurs hormonaux et sans surexpression d’HER2, ayant progressé après une première ligne de traitement antihormonal. Elles pouvaient être incluses indépendamment de leur statut ménopausal.

Les résultats sont enthousiasmants, avec un bénéfice en survie sans progression de 5,4 mois (HR = 0,42 ; IC95 [0,32 – 0,56] ; p ‹ 0,001). Les données de survie globale n’étaient pas matures du fait d’une interruption précoce de l’étude dès cette analyse intermédiaire, et seront communiquées ultérieurement.

Sur le plan de la toxicité, elle est principalement hématologique, avec 78,8 % de neutropénies tous grades confondus et 62 % de neutropénie de grade 3 et 4. Il y a eu par contre moins d’1 % de cas de neutropénie fébrile. On retrouvait également 45 et 26 % de cas de leucopénie et d’anémie. Les scores de qualité de vie étaient eux en faveur du traitement par palbociclib.

Commentaires du Dr Éléonore de Guillebon*