« Les femmes, pour mettre leurs jambes à l’aise, ont récemment adopté la jarretelle, d’accord en cela avec la Faculté. Se doutent-elles qu’elles eurent pour devancières dans cette réforme un grand et austère philosophe ?
Voici ce que rapporte Cousin au sujet des règles d’hygiène que ledit philosophe observait scrupuleusement :
“ Ainsi, il portait toujours des bas de soie qu’il ne liait pas autour de la jambe par des jarretières, mais qu’il soutenait par des cordes à boyaux attachées à des petits ressorts élastiques qui étaient fixés dans deux petits goussets pratiqués tout exprès à côté de ses goussets de montre. Tout cet arrangement, aussi compliqué que celui d’un de ses traités de métaphysique, avait pour objet de maintenir la libre circulation du sang.
Eh bien, Mesdames, celui qui était désigné dans ces lignes, le père de la jarretelle, c’est Kant, l’illustre penseur et philosophe allemand ! »
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