« Je pense que les médecins, enfin ceux qui deviennent médecins, s'approchent plus du reptile que du médecin », affirme sans ambage l'un des deux héros du dernier film Première année de Thomas Lilti Antoine (Vincent Lacoste) qui est sorti ce 12 septembre pour réussir le concours de la Paces. Surtout ce film relate l'histoire d'une amitié dans l'enfer du concours. L'un (Benjamin) est fils de chirurgien viscéral, et réussit sans trop forcer. Il a les codes de ce milieu, explique son grand frère. L'autre (Antoine) bénéficie d'une troisième chance (troisième première année) pour enfin tenter de décrocher le Graal. L'auteur d'Hippocrate y va parfois avec ses gros sabots pour faire comprendre au spectateur le jeu de massacre auquel les pauvres postulants sont soumis. Mais la sincérité du propos délivré de façon humoristique prend le dessus : cette parenthèse de bachotage forcé est bien soulignée. Ces jeunes gens ne peuvent rien faire d'autre qu'étudier. Le temps libre, la vie amoureuse passeront après le concours. Toutefois, la passion du métier, l'esprit carabin, la place du médecin au sein de la société ne sont pas oubliés. À propos, la fin de ce concours, c'est pour bientôt ?
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