Dans un commentaire posté sur l'article « Cumul emploi-retraite : la Carmf s’oppose au relèvement du seuil d’exonération », un confrère retraité explique pourquoi il a cessé toute activité médicale.
Retraité depuis un an, je n'ai bizarrement eu aucune attirance pour une poursuite d'activité médicale, même partielle, alors que j'y pensais intensément avant la pension. Et pourtant, j'ai fait ce métier avec passion et exigence pendant 36 ans, en sus de la dizaine d'années d'études et de remplacement.
Vu les conditions d'exercice avec la Sécurité sociale et ayant une retraite et des compléments bien gérés, je n'ai trouvé, tout compte fait, aucun avantage, ni personnel, ni financier, à retravailler.
Pour l'instant, je profite de passionnantes capacités manuelles pour aider mes quatre enfants et cinq petits-enfants. Ni cotisations, ni taxes, ni impôts sur ce travail ! La société eut été plus heureuse à ce que ce soit le contraire avec un médecin expérimenté encore en exercice. Et c'est sans regret pour moi, malgré les voix réprobatrices et culpabilisantes que j’entends régulièrement. Mais je ne suis qu'un « cas particulier ».
Vous aussi, vous voulez réagir à l’actualité médicale ? Adressez-nous vos courriers accompagnés de vos nom, prénom et lieu d’exercice à redaction@legeneraliste.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature