Alors que l'équipe du Pr Jean-Marc Ayoubi de l'hôpital Foch de Suresnes a récemment annoncé la réalisation de la première greffe utérine française, l'Académie nationale de médecine rappelle sa position sur cette technique. En 2015, à l'issue d'une séance dédiée où des aspects médicaux et éthiques ont notamment été abordés, elle s'était prononcée en faveur de la poursuite des expérimentations.
Si elle se félicite de ce premier succès, l'Académie « s'interroge » et souligne le fait que « la transplantation utérine, qui constitue néanmoins un grand espoir pour les femmes sans utérus et qui apparaît comme une alternative à la gestation pour autrui, ne sera pas une chirurgie classique avant de nombreuses années et demeure un processus expérimental ».
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