Anti LRRK2 Riches de 518 enzymes différentes impliquées dans la plupart des processus physiologiques, la famille des kinases constitue une cible thérapeutique potentielle pour de nombreuses pathologies. Déjà exploitée en cancérologie, elle suscite un intérêt croissant pour le traitement du Parkinson.
Les travaux de recherche ciblent notamment la kinase LRRK2 dont les mutations semblent étroitement liées aux formes familiales de la maladie. Une forte activité de LRRK2 est aussi observée chez les patients idiopathiques. Récemment, un lien entre LRRK2 et α-synucléine, un composant majeur des corps de Lewy a aussi été mis en évidence, renforçant l’intérêt d’éventuels inhibiteurs de LRRK2. L’enjeu est désormais de trouver des molécules qui passent la barrière hémato-encéphalique et ciblent LRRK2 de façon suffisamment puissante mais sélective pour obtenir une vraie efficacité tout en limitant les effets secondaires.
Un défi relevé par la société Oncodesign, qui a déjà identifié plusieurs inhibiteurs potentiels et signé un partenariat avec les laboratoires Servier en vue d’un développement clinique d’ici 2 ou 3 ans. Si tout va bien, la société espère une mise sur le marché à l’horizon 2027/2028. à ce jour, les médicaments disponibles sont essentiellement à vocation substitutive. L’espoir est de proposer un traitement qui permette d’infléchir le cours évolutif de la maladie.
D’après une conférence de presse Oncodesign
D’après une conférence de presse Oncodesign
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