L’association « Parcours d’exil » gère le centre de soins dans lequel chaque année près de 750 patients sont suivis. Les victimes de torture ou d’atteinte aux droits de l’homme ont en moyenne 25 à 30 ans et proviennent de 60 pays. Outre des consultations gratuites en médecine générale, psychothérapie, kinésithérapie et art thérapie, l’association mène des opérations de mobilisation et d’information auprès des pouvoirs publics, des parlementaires français et européens et a créé un centre de soins en Afghanistan à Kaboul. C’est Reza, fils adoptif afghan du médecin qui a entre autres la charge d’organiser cet autre centre de soins. Le Dr Duterte décrit une patientèle spécifique pour laquelle on sent une grande admiration « ce sont des êtres qui ont, ont eu et auront de très grandes ressources. Il faut avoir une force physique et morale extra- ordinaire pour réussir à traverser de « tels paquets d’horreurs ». Ces personnes sont pourvues de puissantes batteries, constate le praticien. Elles arrivent au centre totalement vide et vont tellement mal que lorsqu’au terme d’un travail de reconstruction, elles « remontent », ça fait du bien. »
Contact : www.parcours-exil.org
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature