Les patients hospitalisés ou pis en charge en urgence pour des troubles liés à la dépression, l'anxiété ou un état de stress post-traumatique sont plus à risque d'AVC, surtout dans les 15 jours qui suivent le moment où le diagnostic du trouble psychiatrique est établi. Cette constatation est issue d'une étude présentée par des chercheurs de l'école de médecine de l'université de Columbia (New York) lors de la conférence internationale de l'AVC.
Les chercheurs ont exploité les données de plus de 52 000 patients ayant eu un AVC en Californie entre 2007 et 2009. Au sein de ce large groupe de patients, 3 337 avaient été hospitalisés ou traités en urgence pour un trouble psychiatrique. Les auteurs ont calculé que le risque d'AVC est augmenté par la détresse psychiatrique qui a conduit ces patients à être hospitalisés.
Le risque d'AVC est multiplié par 3,48 dans les 15 jours qui suivent l'hospitalisation, par 3,11 dans les 30 jours, par 2,41 dans les 90 jours, par 2,23 dans les 6 mois et par 2,61 au cours de la première année qui suit l'hospitalisation pour trouble psychiatrique.
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