« L’Association générale des médecins de France, estimant que pour assister efficacement les veuves et orphelines valides, laissées dans le besoin ou dans la gêne par ses sociétaires, il y a lieu de leur procurer du travail et des situations en rapport avec leurs aptitudes, plutôt que de leur donner des secours continus, trop souvent insuffisants et inefficaces, a, dans son Assemblée générale du 14 avril 1907, décidé, conformément aux conclusions du rapport présenté par M. Le Docteur Bouloumié, au nom de sa commission médicale d’assistance, d’organiser un double service d’Assistance par le travail et de placement.
Pour réaliser l’un et l’autre, la Société Centrale a nommé une commission spéciale d’assistance qui délègue ses pouvoirs, en ce qui concerne les relations avec les assistées, à un Comité de Dames.
Elle a ouvert dans les bureaux de son secrétariat un registre d’offres et demandes d’emploi et s’est assuré le concours, d’une part, du Syndicat de la presse médicale, pour faire donner à ces offres et demandes toute la publicité nécessaire ; d’autre part, des Œuvres d’assistance par le travail, pour qu’un travail en rapport avec les aptitudes et les besoins de chaque assistée puisse lui être immédiatement procuré.
La création de ce nouveau service ne saurait manquer d’avoir l’approbation du corps médical tout entier. »
(La Chronique médicale, mai 1907)
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