Entre la Clio et la Twingo on peut presque parler de destins parallèles. Présentée au Salon de Paris 1992 soit deux ans après son aînée, la Twingo a d’emblée séduit par son style décalé et ses yeux de batracien. Censée conquérir le cœur des jeunes, elle a finalement été adoptée par les quinquagénaires.
Mais elle a aussi rempli les carnets de commandes de Renault en France, faisant au passage oublier ses aïeules, la R5 et la Super 5. On ne peut en dire autant de sa descendante, totalement dépourvue de personnalité. En voulant lisser son produit afin de le rendre plus attrayant hors de nos frontières, Renault s’est planté dans les grandes largeurs. Promu à la tête du design, Laurens Van Den Acker lui a heureusement assuré une fin de vie honorable.
Cousine de la Smart, la troisième génération, lancée en 2014, a de suite défrayé la chronique avec son moteur implanté sous le plancher du coffre, son étonnante maniabilité (braquage à 45°) et ses cinq portes. Au moment de souffler ses cinq bougies, elle réapparaît plus guillerette que jamais « Nous avons voulu rendre la voiture plus élégante, plus mature en donnant le sentiment qu’elle s’était élargie », indique-t-on chez Renault.
En vérité, les retouches apportées à l’avant comme à l’arrière ne changent pas fondamentalement la donne. En revanche, la part belle donnée à la couleur, avec 8 teintes extérieures, dont deux nouvelles (jaune mango et bleu quartz), les trois packs de personnalisation intérieure, la connectivité améliorée (Apple Car Play, Android Auto), l’ouverture de coffre, les deux prises USB, l’aide au démarrage en côte, l’alerte de franchissement de ligne et le dossier de siège passager avant rabattable (de série sur Intens) contribuent à son épanouissement.
Une série limitée Le Coq Sportif, basée sur la finition Intens, vient chapeauter la gamme. Elle inclut notamment la climatisation automatique, la caméra de recul et des bandes bleu blanc rouge.
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