Production C’est à la périphérie de Sienne, plus connue pour ses bâtiments historiques, sa grand-place et sa traditionnelle course de chevaux que GSK a implanté son activité anti-méningite. Ce laboratoire, qui dispose du plus vaste portefeuille de vaccins (798 millions de doses vendues dans le monde en 2017), compte 14 sites de production, dont la moitié sur le continent européen. Le site toscan réparti entre Sienne et le village de Rosio est aujourd’hui le seul à manufacturer tous les vaccins contre la méningite de GSK. Le Bexsero, vaccin méningococcique B, y est fabriqué exclusivement, de A à Z.
Haute technologie Passés les seuils de bâtiments ultra-protégés, on comprend vite que la production d’un vaccin tient de la haute technologie. Aseptie, automatisation et processus de contrôle informatisé règnent en maîtres, dans un circuit soumis de bout en bout au strict respect de la chaîne du froid. Contrairement à la fabrication d’un médicament non biologique qui ne compte qu’un principe actif, l’élaboration d’un vaccin, issu de produits vivants, est complexe. Il faut faire avec plusieurs composants. Entre la production des protéines antigéniques par une bactérie, les processus de fermentation, extraction, purification, puis assemblage des composants avec des adjuvants, « la formulation d’un vaccin (type Bexsero) prend à elle seule six à dix mois », explique David Serp, directeur du site. Un délai étiré par les multiples contrôles, qui occupent 70 % du temps de manufacture.
Résultat, « il faut compter deux ans pour produire un lot de 100 000 doses », détaille David Serp. Et le moindre défaut constaté peut nécessiter de stopper la chaine de production des semaines, voire des mois, le temps d’identifier le problème et d’y remédier. Pas étonnant qu’il soit difficile « de se retourner du jour au lendemain » pour faire face à une brusque augmentation de la demande.
D’après un voyage de presse organisé par le laboratoire GSK
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature