Dans quinze ans, la médecine générale libérale n'existera plus. Sous les coups de boutoirs des ministères de la Santé, de l'Assurance maladie, de l'administration, des associations d'usagers, ce métier sera devenu invivable et la pénurie de médecins s'accentuera d'elle-même (comme un avion décroche au-dessous d'une certaine vitesse).
La médecine se fera dans les hôpitaux, par des médecins salariés, dans un service d'accueil qui traitera la plupart des patients en externe ou bien les orientera sur des spécialistes de ce même hôpital pour avis ou examen complémentaires ou hospitalisation.
Il y aura des avantages : horaires légaux (comme tous les salariés), pas de responsabilité directe (sauf faute lourde), revenus décents (en se syndiquant à la CGT ou à SUD [LOL]), droit de grève… Et des inconvénients : vous aurez l'administration et les petits chefs sur le dos. Pour les usagers, exit le suivi personnalisé puisqu'on « tombera » sur le médecin disponible à ce moment-là.
Vous aussi, vous voulez réagir à l’actualité médicale ? Adressez-nous vos courriers accompagnés de vos nom, prénom et lieu d’exercice à redaction@legeneraliste.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature