Naissance de James Parkinson, médecin britannique qui a décrit pour la première fois les symptômes de la maladie neurologique qui porte son nom. Fils d’un pharmacien et chirurgien londonien, James Parkinson a très vite la vocation pour la profession médicale et il étudie dans cette optique, sous la férule de son père, le grec, le latin, l’histoire naturelle et la philosophie.
En 1784, diplômé de chirurgie, son nom apparaît pour la première fois sur une liste de chirurgiens approuvée par la corporation de Londres. Mais, à cette période de sa vie, Parkinson consacre l’essentiel de son temps à s’occuper des pauvres de sa paroisse. Il dirige aussi un asile d’aliénés où sa principale préoccupation est de rendre sa dignité aux malades. Esprit universel, il s’adonne aussi à la géologie et à la paléontologie.
A partir de 1795, Parkinson va multiplier les articles médicaux, les plus notables étant consacrés à la goutte et à la péritonite.
Parallèlement à ses activités scientifiques, l’humaniste convaincu qu’est Parkinson va se lancer en politique, farouche opposant du gouvernement de William Pitt le Jeune. Défenseur de la veuve et de l’orphelin, partisan de la désobéissance civile, cet admirateur de la Révolution française va multiplier les pamphlets sous le pseudonyme d’« Old Hubert » où il part en croisade contre la pauvreté, l’armée ou la guerre et milite pour l’amélioration de la condition de vie des aliénés et des médecins dans les établissements psychiatriques.
Après avoir été membre de plusieurs sociétés secrètes à caractère politique (il sera ainsi interrogé comme témoin dans une enquête sur la préparation d’un complot d’assassinat contre le roi George III à l’aide d’une flèche empoisonnée), Parkinson est même mandaté pour siéger à la Chambre des communes.
Mais, bien sûr, si le nom de Parkinson est passé à la postérité, c’est bien pour avoir décrit en 1817 dans son « Essai sur la paralysie trépidante » les symptômes de la maladie qui porte son nom à partir de la description détaillée de six patients, et plus particulièrement de l’un d’entre eux qu’il observait lors de promenades dans la rue.
Soixante ans plus tard, c’est le grand neurologue français Jean-Martin Charcot qui proposa d’associer le nom de Parkinson à la maladie jusque là dénommée paralysie agitante.
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