Dans le cadre de l’assemblée générale de l’International Longevity Center (ILC), le Pr V.?G. Rodwin (université de New York) a présenté les bases d’une politique visant à réduire les hospitalisations évitables (AHC, pour Avoidable Hospital Condition) : une nécessité, quand on sait qu’on en a dénombré plus de 400?000 en 2004, soit un total de 2 millions de journées d’hospitalisation.
Certes, on peut se rassurer en constatant que les Anglais font plus mal que nous avec plus de 600?000 hospitalisations évitables, pour un total de 4 millions de journées. Mais les chiffres français ne sont pas glorieux, surtout à une époque où l’on veut faire des économies partout. Ils montrent, en tout cas, que la coordination ville-hôpital est loin d’être parfaite, en particulier pour la gestion des maladies chroniques.
Que faire pour mieux maîtriser ce problème ? Tout d’abord analyser les causes locales déterminant de fortes disparités régionales (les AHC sont deux fois plus fréquentes en Seine-Saint-Denis que dans les Pyrénées-Orientales) afin d’accomplir des efforts de disease management et d’améliorer les soins de santé primaire dans les régions les plus touchées. Une évaluation qui doit s’effectuer sur une période suffisante, en se servant des données administratives accessibles.
L’amélioration de la prise en charge ambulatoire des maladies chroniques (insuffisance cardiaque, diabète, BPCO…), mais aussi de certaines affections aiguës (pneumonies, infections bactériennes locales…).
On peut ainsi espérer une économie de quelques milliards d’euros… Y-a-plus-qu’à…
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