Le verdict du Conseil constitutionnel rendu en plein mois d’Août et annulant plusieurs dispositions de la loi Fourcade a, non seulement créé la confusion dans le monde de la santé, mais surtout durci un climat qui s’était sensiblement apaisé à la fin Juillet.
Ajoutés, l’aggravation la crise économique, la dégringolade boursière, les déficits sociaux qui se sont creusés, et on comprend que cette rentrée ne se déroule pas sous les meilleurs auspices. Le gouvernement a aujourd’hui la main et serait bien avisé de lancer quelques messages. Le Premier ministre et son ministre de la Santé exaspérés par la décision des Sages du Conseil Constitutionnel auront l’occasion de rectifier le tir lors du PLFSS 2012.
Mais il faut aller plus loin. Les médecins, les professionnels de santé, les patients attendent davantage. Cette année électorale est une chance et le débat présidentiel doit être l’occasion de confrontations d’idées originales et audacieuses sur la santé et la protection sociale. Or, tant l’université d’été du PS il y a quelques jours, que celle de l’UMP ce week-end ont bien peu abordé cette priorité des français. « La situation exige un grand projet de société que je ne vois nulle part », déclarait dans le Monde de samedi Patrick Devedjian, peu aimable pour ses amis de l’UMP. Un discours qui vaut parfaitement pour la santé et qui concerne aussi bien la droite que la gauche.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque