René Jacques Lévy, chimiste français, a 36 ans lorsqu’il disparaît à bord du Titanic en avril 1912. Né à Nancy en 1875, il émigre au Canada en 1903 avec son épouse et ses trois filles. C’est lors d’un passage à Paris pour assister à un enterrement qu’il décide deux ans plus tard d’acheter un ticket de seconde classe et d’embarquer à Cherbourg le 10 avril 1912, espérant rejoindre sa famille le plus rapidement possible. Lors du naufrage, René Jacques Lévy « a laissé son siège dans un canot de sauvetage à une passagère, a fait ses adieux, est resté sur le pont et n’a jamais été revu », explique la Royal Society of Chemistry qui, 100?ans plus tard s’apprête à récompenser à titre posthume l’acte de bravoure de ce Français dont elle a découvert l’histoire grâce aux archives d’une association de généalogie juive résidant en France.
Parmi les survivants, une Américaine, Marie Jerwan, a raconté que René Jacques Lévy et un autre homme l’ont aidée à monter dans un canot avant de lui dire au revoir de la main. « À l’occasion du centenaire du naufrage du Titanic, j’ai pensé qu’il était approprié de saluer ainsi le courage et la galanterie d’un de nos pairs », a déclaré David Phillips, président de la Royal Society of Chemistry. Le Titanic, parti de Southampton pour rallier New York, a coulé le 14 avril 1912, deux heures et demie après avoir heurté un iceberg lors de sa traversée inaugurale de l’Atlantique. Plus de 1 500 personnes ont péri, dont les membres de l’équipe médicale le Dr Norman O’Loughlin et son assistant, John Edward Simpson.
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