Alors que tatouages, maquillages permanents et piercings connaissent « un certain engouement auprès de la population, en particulier chez les jeunes », l ’Agence régionale de santé (ARS) Rhône -Alpes rappelle certaines mesures de vigilance. « Ces pratiques ne sont pas sans risques et peuvent transmettre des bactéries ou des virus, si les mesures de prévention adéquates ne sont pas prises », reprend l’ARS, indiquant qu’au 1er janvier, 528 professionnels avaient déclaré leur activité dans la région. « Cette déclaration d’activité et l’obligation de suivre une formation relative à l’hygiène et à la salubrité auprès d’organismes agréés s’imposent à chacun de ces professionnels ».
Si dans la plupart des cas, « les bonnes pratiques sont respectées », l’ARS souligne qu’une information détaillée auprès du client doit être réalisée concernant les risques potentiels avant, pendant et après les actes. Par ailleurs, les locaux doivent « être propres et aérés » et le professionnel doit utiliser « préférentiellement » du matériel à usage unique et stérile dont l’emballage est « ouvert devant le client ». Un lavage des mains « très rigoureux » par le professionnel et une « désinfection minutieuse » de la peau ou des muqueuses du client en plusieurs étapes doivent être pratiqués. Plus de 10 % de la population française possèderait un tatouage ou un piercing.
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