Le soleil est-il de bonne compagnie ? Non franchement, c’est une question que je pose en toute honnêteté, avec le calme nécessaire pour entendre tous les arguments. Il y aurait pourtant de quoi lui en vouloir, lui qui met en péril, sans vergogne, l’unité du pays : ainsi pourquoi privilégier les habitants du sud-est de manière si ostentatoire ?
Nous, les Franciliens (et du reste, la plupart de nos compatriotes, si on ne fait que se limiter à l’Hexagone), avons dû supporter un début « d’été pourri », à grand renfort d’averses et de coup de vent. Ce mois de juin aura été l’un des plus pluvieux en Ile-de-France depuis 1959, dixit Météo France, avec un ensoleillement « déficitaire » : entre le 1er et le 28 juin, Paris n’a compté que 131 heures de soleil contre 317 heures à Marseille. Juillet n’a pas été beaucoup mieux et tout reste à craindre pour août. Et bien, je ne vais pas m’en plaindre.
Du pour mais surtout du contre
On connaît bien aujourd’hui les risques liés à l’exposition aux rayonnements UV. Peut-on avoir l’esprit en paix lorsqu’il faut sans cesse penser à se protéger contre cet ennemi qui nous promet bonne mine ?
Passe encore de passer ses vacances blanc de crème solaire sous une casquette, lunettes noires fixées sur le nez. Mais il est hors de question de se limiter à la lecture et de se priver de toute activité sportive par peur du coup de chaleur. On ne craint rien sous la pluie, on peut y danser et chanter. Merci M. Gene Kelly.
Soleil ou ampoules buvables ?
J’entends bien les défenseurs de l’astre. Ceux qui nous disent que certaines dermatoses comme le psoriasis sont améliorées par le soleil. Sur cet exemple encore, il montre son caractère profondément pervers : à moi, il me provoque de l’acné aestivalis. Il y a toutefois cet autre argument qui, je l’avoue, est difficile à contourner, surtout quand on sait que les Français sont carencés en vitamine D. L’Institut Français Soleil & Santé poursuit son intense lobbying en rappelant que l’exposition solaire modérée est une méthode pour générer de la vitamine D qui n’entraîne « aucun risque de surdosage ».
Il me plaît pourtant de continuer à me borner aux ampoules de vitamine buvable. En outre, j’ajoute que, grâce à Eole - à qui je rends hommage -, nous n’avons connu que très peu de pics de pollution dans nos villes embouteillées. Il va sans dire que je suis prête à reconsidérer les faits pour peu que le soleil change d’attitude très prochainement et durablement.
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