CELA DEVIENT une habitude. Après un premier déjeuner secret en mars avec des médecins libéraux, le président de la République a invité lundi à l’Élysée huit médecins libéraux. Parmi eux, un cardiologue toulousain, une gynécologue médicale du Midi, le président des hôpitaux locaux, le président de la Fédération des maisons et pôle de santé (FFMPS), un médecin généraliste de Gap et une jeune médecin remplaçante enceinte. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot et Élisabeth Hubert, chargée d’une mission sur la médecine de proximité ainsi que le conseiller social du chef de l’État Raymond Soubie et sa conseillère santé Sybille Veil, ont participé à ce déjeuner qui a duré un peu plus d’une heure. L’occasion de faire un « large tour d’horizon des sujets de préoccupation des médecins généralistes et spécialistes », précise l’Élysée dans un communiqué.
« Le président a indiqué qu’il souhaitait nous rencontrer pour garder un lien avec le terrain et prendre la température des professionnels de santé, indique un participant. Il a surtout exprimé son étonnement en se demandant pourquoi les professionnels de santé expriment un malaise alors qu’ils ont un métier fantastique, des revenus confortables et qu’ils sont adulés par leurs patients ». Selon ce praticien, le président a exprimé son désir de « réenchanter » l’exercice médical. La mission Hubert dont les conclusions sont attendues depuis plusieurs semaines devrait bientôt apporter des pistes de réforme. L’Élysée précise que le chef de l’État a « manifesté sa volonté d’aller plus loin encore afin de conforter l’attractivité de la médecine de proximité pour les jeunes générations en accompagnant les mutations en cours de l’exercice libéral de la médecine ». Nicolas Sarkozy a par ailleurs confirmé la revalorisation du C à 23 euros au 1er janvier 2011.
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