La décision du ministère de l’Éducation nationale de porter à deux semaines pleines la durée des prochaines vacances de la Toussaint, sans diminuer pour autant le nombre de jours travaillés dans l’année, est une bonne mesure, estime l’Académie de médecine. Cette décision répond à une des recommandations principales de son rapport du 19 janvier 2010.
Lutter contre la fatigue
L’allongement de cette période de repos permettra, en réduisant la longueur du premier trimestre, de lutter contre la fatigue régulièrement exprimée par tous les élèves, se félicitent les Académiciens. Cette décision doit cependant s’inscrire « dans une réforme de fond indispensable de l’aménagement du temps scolaire, qui impose de mettre en place non seulement une alternance régulière entre les périodes de congé et celles de travail mais aussi, de prendre en compte plus globalement les rythmes de l’enfant, au cours de la journée, de la semaine et de l’année ». Et de rappeler que la santé de l’enfant doit « primer sur toute autre considération ».
Alléger la journée de travail scolaire
À ce titre, l’Académie bannit la semaine de quatre jours, « véritable contresens biologique », qui impose aux enfants une « désynchronisation de leurs rythmes biologiques », avec une rupture entraînant, en début de semaine, de la fatigue, une baisse de vigilance et des difficultés d’apprentissage.
Par ailleurs, la journée de travail scolaire doit être allégée, « en renonçant à nos horaires conventionnels », soulignent les Académiciens en prenant exemple sur les pays européens qui ont aménagé des vacances estivales plus courtes. Ils proposent également de se doter d’un « Observatoire des Rythmes de l’enfant »,le seul moyen d’évaluer les aménagements du temps scolaire et d’adapter, en conséquence, les mesures éventuelles aux « réels besoins en matière de santé et donc de qualité de vie de l’enfant ».
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