L’engorgement hospitalier n’est pas une spécificité française. Les hôpitaux publics du Koweit, par exemple, sont eux aussi « congestionnés ». Pour faire face à cette situation, l’État a trouvé une parade : interdire aux étrangers de se faire soigner le matin dans ces établissements – cela reste possible l’après-midi.
Annoncée à la mi-mai par le ministre de la Santé Mohammad al-Haifi, la mesure est entrée en vigueur dimanche à l’hôpital de Jahra, à l’ouest de la capitale Koweit City. La ville va tester ce nouveau système pendant six mois ; qu’il donne satisfaction et il sera généralisé aux autres établissements publics du pays.
Le Koweit compte 1,2 million de citoyens (pour lesquels les soins médicaux sont gratuits) et accueille 2,6 millions d’étrangers venant en majorité d’Inde, du Pakistan, du Bangladesh, des Philippines, mais aussi d’Egypte, de Syrie... (ceux-ci doivent payer une taxe annuelle de 175 dollars pour accéder aux mêmes soins). La décision du Dr Haifi (le ministre est chirurgien) a suivi des plaintes de Koweïtiens, faites au Parlement, qui affirmaient avoir été obligés d’attendre de longues heures avant d’être traités dans les hôpitaux publics en raison d’une forte affluence d’étrangers.
Opposés à cette initiative, des militants koweïtiens évoquent pour leur part une « ségrégation raciale ».
La perturbation stromale, nouveau biomarqueur des cancers du sein agressifs
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1