Selon la dernière mise à jour des signalements de matériovigilance de l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), 13 504 femmes se sont fait retirer leurs prothèses PIP, dont 9 426 à titre préventif fin septembre. Ce sont 337 femmes de plus qu’à la fin août 2012. Près de 80 % (7 423) de ces femmes avaient des prothèses intactes.
Pourtant les événements indésirables « sont fréquents », constate l’ANSM : 3 188 femmes ont observé au moins une rupture (soit 77 femmes de plus qu’à la fin août 2012) détectées grâce à la pratique croissante d’échographies systématiques de surveillance ou d’échographies réalisées lors des bilans précédant une explantation. En tout, 3 875 ruptures ont été recensées.
Quelque 3 240 réactions inflammatoires (dont 6 cas de nécrose) ont été observées chez 1 862 femmes.
Ces événements indésirables surviennent précocement, environ cinq ans après la pose (5 ans et 11 mois pour les ruptures et 5 ans et 4 mois pour les réactions inflammatoires).
Fin septembre, 56 cas d’adénocarcinomes mammaires ont été déclarés à l’agence, un nombre stable par rapport à août.
Si ces données ne permettent pas de tirer des conclusions précises, en terme d’absence de sur-risques pour les adénocarcinomes mammaires par rapport à la population générale ou de sur-risques par rapport à d’autres types d’implants, l’ANSM recommande de poursuivre la politique active d’explantation préventive. Le rythme de ces retraits s’est notamment beaucoup ralenti au cours de l’été 2012 (+ 5,5% en 3 mois au lieu de + 10 % l’été 2011).
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