Le tribunal de grande instance de Nice a rejeté la plainte en référé de la sœur d’Edwige Ligoneche, porteuse de prothèses mammaires PIP défectueuses et morte d’un lymphome en novembre dernier, à Marseille. La plainte a été considérée comme « irrecevable » et « infondée » selon l’ordonnance publiée aujourd’hui. Il faudra attendre un procès au civil -probablement fin 2013- pour qu’un juge se prononce sur le fond de l’affaire.
La soeur de la patiente, Katia Colombo, a assigné le Dr Denis Boucq pour « défaut d’obligation de conseil et manquement aux règles professionnelles » et lui réclame quelque 320 000 euros de dommages et intérêts. Dans l’attente du procès, elle avait engagé un référé pour obtenir au plus vite une provision de 30 000 euros afin d’indemniser son préjudice.
Le juge des référés a notamment estimé qu’il n’était pas en possession de la preuve du lien entre la rupture des implants mammaires d’Edwige Ligoneche et son décès d’un lymphome. L’avocate de la plaignante assure que trois semaines avant sa mort, Edwige avait confié un mandat à sa sœur, où elle lui donnait pouvoir « de poursuivre toutes les actions engagées et celles à venir contre ces tueurs ». Or le juge des référés a estimé que Katia Colombo ne pouvait pas agir en vertu de ce mandat, ni en sa qualité d’héritière. En revanche sa plainte est bien recevable « en son nom propre ». En dehors de cette procédure au civil, une enquête pénale pour homicide involontaire est en cours à Marseille.
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