Selon l’Agence spatiale américaine, un tel phénomène « ne se produit en moyenne qu’une fois tous les 100 ans ». La NASA estime qu’avant son entrée dans l’atmosphère, l’astéroïde qui a explosé au-dessus de la métropole russe de Tcheliabinsk le vendredi 15 février mesurait 17 mètres de diamètre pour une masse de dix tonnes. L’impact des fragments de la météorite a produit une explosion correspondant à près de 500 kilotonnes de TNT. L’événement est surtout inédit par l’ampleur de son bilan humain.
Le ministère de la Santé fait état de 1 491 blessés dont 311 enfants, des blessures pour la plupart légères. Une cinquantaine d’entre eux ont dû être hospitalisés, certains dans un état grave ou de gravité moyenne.
Bien que rare, l’explosion d’une météorite pourrait bien faire partie des nouveaux risques émergents. Lindsey Johnson, patron du programme américain Near-Earth Object Program Office (NEOO) le rappelle, de tels objets sont nombreux – environ 500 000 auour de la planète – et difficiles à traquer du fait de leur petite taille (sic). Des scientifiques sont d’ailleurs mobilisés pour développer des systèmes d’alerte précoce afin de « fournir une alerte suffisamment à l’avance pour prendre des mesures d’urgence de protection des populations », comme le souligne le responsable du projet ATLAS (Asteroid Terrestrial-Impact Alert System) de l’université d’Hawa.
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