L’étude menée par le professeur Gilles-Eric Séralini et concluant à la toxicité du maïs OGM NK 603 de Monsanto, alimente aussi le débat sur les protocoles d’autorisation des produits OGM. Invité de RTL mercredi 26 septembre, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a estimé mercredi qu’il était nécessaire de les revoir à l’échelle européenne, que l’étude du Pr Séralini soit validée ou non par les scientifiques.
« Il y a deux solutions : elle est validée et là, il est clair, comme l’a dit le Premier ministre, qu’il faut interdire l’importation de ce maïs (...) à l’échelle européenne (...). Si elle n’est pas validée, (...) ça ne change rien sur ce que j’ai dit, sur la nécessité de revoir les protocoles d’autorisation de ces OGM à l’échelle européenne », a déclaré le ministre sur RTL. « On sait aujourd’hui qu’il y a des failles » dans ces protocoles, a ajouté M. Le Foll, évoquant notamment les durées trop courtes des études d’impact et de toxicité (90 jours), ou le fait qu’il n’y ait pas de comparaison risques/avantages, comme cela se fait pour les médicaments. Une situation en partie due aux poids des industriels du secteur, a reconnu le ministre : « Ils imposent une partie de la loi », a-t-il déclaré.
Le gouvernement français a saisi la semaine dernière l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) après la publication d’une étude choc sur les conséquences d’une alimentation avec du maïs OGM sur la santé de rats. L’Anses, chargée de contrôler le protocole et les résultats de l’étude, rendra ses conclusions « avant la fin de l’année », a affirmé M. Le Foll, se refusant à donner une date plus précise.
Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de... par rtl-fr
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