François Fillon a confié à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), une étude sur la sécurité des 58 réacteurs nucléaires français. « Je souhaite que vous examiniez installation par installation si des améliorations sont nécessaires à la lumière des enseignements qui seront tirés de l’accident de Fukushima », indique-t-il. L’audit portera donc sur cinq points : les risques d’inondation, de séisme, de perte des alimentations électriques, de perte du refroidissement et la gestion opérationnelle des situations accidentelles. Les premières conclusions devront être livrées à la fin de l’année.
Cette étude devra être menée en cohérence avec les contrôles européens lancés par l’Union européenne (143 réacteurs en exploitation) et menés avec le concours notamment du groupe de régulateurs européens ENRSG (European Nuclear Safety Regulators Group), une instance indépendante créée en 2007. Les experts nucléaires de la Commission européenne et de l’ENSRG se réunissent à partir d’aujourd’hui pour définir les contrôles et leurs modalités. Les premières propositions sont attendues en avril et un catalogue de critères de sécurité doit être élaboré pour juin.
Les enjeux sont énormes : 24 nouveaux réacteurs sont en projet dans l’UE, dont l’EPR en France. Avec 58 réacteurs, l’Hexagone abrite le deuxième parc nucléaire au monde, qui fournit plus de 75 % de son électricité. En outre, la France espère continuer à vendre cette technologie et mise sur les nouveaux critères de sécurité pour l’emporter sur ses concurrents.
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