Entre 150 et 200 personnes ont marché dans les rues de Paris, dimanche, pour rendre hommage à Marina Sabatier, décédée en 2009 à 8 ans sous les coups et sévices infligés par ses parents, condamnés à 30 ans de réclusion criminelle, dont 20 de sûreté . Le cortège dénonçait les dysfonctionnements dans le suivi des enfants victimes de violence, révélés au cours du procès de l’enfant torturée. En France, deux mineurs meurent chaque jour de maltraitance.
Les associations Enfance et partage, Innocence en danger et l’Enfant bleu, ont soutenu l’appel lancé sur les réseaux sociaux par les citoyens. « Marina, c’était l’affaire de trop. Les instits ont signalé, le directeur d’école a signalé, le médecin a signalé, et les parents ne sont pas entendus. Pendant ce temps, le calvaire (de la fillette) continuait », s’est indignée Christiane Ruel, présidente de l’association Enfance et Partage.
Les 3 associations demandent la mise en œuvre effective de la loi du 5 mars 2007, qui réforme la protection de l’enfance. Elles ont adressé un courrier à la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale pour créer une mission d’information relative aux dispositifs de prévention, d’alerte et de suivi de l’enfance maltraitée.
Cette marche blanche s’est tenue deux jours avant la date anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant, signée par 191 pays membres de l’organisation des nations unies le 20 novembre 1989.
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