Depuis vendredi, le site Internet de l’étude Nutrinet Santé est désormais compatible avec les versions les plus récentes des navigateurs Google Chrome, Safari, Internet Explorer et Mozilla Firefox. Le site n’était auparavant optimisé que pour deux navigateurs (Firefox et IE).
Ce développement technique réalisé avec le soutien de l’éditeur de logiciels médicaux Voluntis doit permettre de trouver de nouveaux volontaires. « Plusieurs millions d’internautes sont concernés par les améliorations techniques du site Internet », estime le comité d’organisation de l’étude dans un communiqué.
Un appel à tous
Trois ans après le lancement de ce grand programme de recherche coordonné par l’Unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle (U557/INSERM/INRA/CNAM/U Paris 13), sous la direction du Pr Serge Hercberg, l’objectif de recrutement de 500 000 volontaires « nutrinautes » en 5 ans risque d’être difficile à atteindre. Au 10 avril, 220 307 personnes inscrites étaient recensées. Parmi ces dernières, un peu plus de la moitié (50,2 %) est âgée de 45 ans et plus. Certaines régions sont encore sous-représentées comme la Champagne-Ardenne, la Picardie, le Nord-Pas-de-Calais, le Limousin, la Corse ainsi que des DOM-TOM et collectivités d’Outre-Mer. Les 5 départements les plus actifs sont, à ce jour, Paris, la Côte d’Or, les Hauts de Seine, les Yvelines et le Rhône.
Les chercheurs sont toujours à la recherche de personnes de tous âges, de tous niveaux socio-économiques, de toutes régions, bien portants ou malades qui acceptent de consacrer du temps à ce programme en remplissant des questionnaires via internet, en toute confidentialité. Le but est d’améliorer les connaissances en nutrition afin d’aboutir à des recommandations scientifiquement valides permettant d’orienter les comportements des consommateurs.
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