Les soins palliatifs dispensés en France couvrent à peine la moitié des besoins, déplore le président de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP). « Près de la moitié des malades dont l’état requiert une prise en charge palliative, soit 150 000 personnes chaque année, ne reçoivent pas les soins appropriés », a indiqué le Dr Vincent Morel, lors d’une conférence de presse. Pour lui, les soins palliatifs sont proposés trop tardivement, en général dans la dernière semaine de vie, alors qu’une prise en charge plus précoce permettrait d’améliorer la qualité de vie des patients.
Le Dr Morel a regretté que la loi Leonetti de 2005 ne soit pas suffisamment connue du grand public et des professionnels de santé, ni suffisamment appliquée. Il préconise d’améliorer la formation des professionnels et notamment des médecins généralistes qui ont été moins de 3 % à recevoir une formation spécifique sur la fin de vie entre 2005 et 2010. Quant aux patients, ils doivent être davantage sensibilisés et invités à faire part de leurs souhaits par le biais des directives anticipées.
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