L’approche impressionniste des candidats à la présidentielle sur la santé laisse dans l’ombre de nombreux secteurs, qui pourtant, ont eu la faveur des projecteurs au cours du quinquennat. La médecine de prévention reste négligée, alors que la médecine scolaire (par exemple) connaît une grave crise démographique. La médecine du travail a connu une réforme sans précédent qui menace, selon certains syndicats, l’indépendance des médecins.
La réforme du financement de la dépendance, abandonnée par Nicolas Sarkozy en fin de mandat, n’est citée que du bout des lèvres par ses rivaux. Personne n’ose prendre clairement position sur la création d’une cinquième branche de la Sécurité sociale ou sur le développement des assurances privées.
Exposés à la « financiarisation » des laboratoires, les biologistes restent sur leur faim : la loi réformant la biologie médicale n’a pu être entérinée par le Sénat, en raison du calendrier lié à l’élection.
Pas un mot non plus sur l’avenir du régime des affections de longue durée (ALD), ni sur la santé mentale. Le scandale du Mediator aurait enfin pu nourrir un grand débat présidentiel sur le médicament. En vain.
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