Les médecins Sentinelles sensiblement plus nombreux

Publié le 09/07/2012

Au 1er janvier 2012, 1 313 médecins généralistes en activité étaient inscrits au réseau Sentinelles, selon le bilan annuel réalisé par les chercheurs de l’INSERM-Université Pierre et Marie Curie (UMRS 707), soit 2,2 % des médecins français métropolitains ayant une activité libérale exclusive ou mixte (60 963 selon la CNAMTS).

Créé en 1984, le réseau Sentinelles, qui fonctionne grâce aux médecins généralistes, a trois principaux objectifs : la constitution de grandes bases de données sur plusieurs indicateurs de santé à des fins de veille sanitaire et de recherche, le développement d’outils de détection et de prévision des dynamiques épidémiques et la mise en place d’études cliniques et épidémiologiques.

En 2011, la proportion de MG Sentinelles inscrits au réseau Sentinelles a légèrement augmenté par rapport à 2010 (2,1 % ). Au niveau national, les médecins Sentinelles sont représentatifs de l’ensemble des généralistes libéraux pour le lieu d’exercice et la distribution par âge de leur patientèle. En revanche, ils sont plus fréquemment des hommes, sont plus âgés et exercent plus rarement une activité de soins salariée à temps partiel. Ils ont un plus grand volume de consultations que la moyenne des généralistes libéraux. Au 1er mars, tous les départements sont couverts et le nombre de MG inscrits au réseau Sentinelles par département était compris entre 2 (Ariège, Aube, Cher, Meuse, Nièvre, Hautes-Pyrénées et Tarn-et-Garonne) et 49 (Loire).

Le bilan des données de surveillance concerne les syndromes grippaux, les diarrhées aiguës, les oreillons, la varicelle, le zona, l’urétrite masculine, la maladie de Lyme, le recours à une hospitalisation, les actes suicidaires et les crises d’asthme.

S. H.

Source : lequotidiendumedecin.fr