À l’approche de la Journée internationale des femmes le 8 mars, Aides alerte sur la « situation inacceptable » de celles qui sont les plus exposées au VIH, femmes migrantes, travailleuses du sexe, usagères de drogue et femmes trans. « En première ligne quand on parle de risque d’infection à VIH/sida », elles ne sont pourtant ciblées, déplore l’association, par « aucune campagne nationale d’information » sur la PrEP.
Les résultats de ce traitement préventif contre le VIH sont pourtant encourageants. En France, un recul de 16 % des diagnostics de séropositivité a été enregistré entre 2015 et 2018. Mais, cet outil de prévention est principalement utilisé par des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) nés en France : « seules 3 % des personnes sous PrEP aujourd’hui sont des femmes », constate Aides, qui estime que ne pas informer les femmes les plus exposées, « c’est les mettre en danger et continuer de faire le lit de l’épidémie ».
Ainsi, « stopper les contaminations » exige, selon l’association, des campagnes nationales sur la PrEP, des moyens supplémentaires aux programmes et associations qui « agissent contre les violences faites aux femmes » et « l’arrêt des politiques répressives qui fragilisent des femmes déjà vulnérables (pénalisation des clients des travailleuses du sexe délai de trois mois avant de pouvoir bénéficier d’une couverture médicale pour les migrantes, politiques prohibitionnistes sur les drogues qui favorisent l’isolement des usagères) ».
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