Sur le pont depuis des mois pour faire aboutir sa promesse de campagne de réformer l’assurance-maladie, Barack Obama trébuche en bout de course (les deux chambres américaines ont voté leur texte, il ne leur reste plus qu’à s’entendre sur une version commune), là où il ne s’y attendait pas. Depuis des décennies, l’État du Massachusetts – qui réélisait mardi un sénateur en remplacement du défunt Ted Kennedy, jusqu’à sa mort très fort soutien du projet de nouvelle couverture maladie défendu par Obama – était acquis au camp démocrate.
Il y a peu encore, une victoire républicaine dans le Massachusetts paraissait impossible. C’est pourtant chose faite. Le nouveau sénateur, Scott Brown, fait perdre aux démocrates la majorité qualifiée de 60 voix, dite « super-majorité » qu’ils détenaient au Sénat ; il a précisément fait campagne en promettant, fort de cette position stratégique, de bloquer la réforme Obama. Que va-t-elle devenir ? Peut-elle purement et simplement passer à la trappe comme le fit en son temps le projet d’Hillary Clinton ? Paraîtra-t-elle mais vidée d’une grosse partie de sa substance ? Le président ira-t-il au culot et passera-t-il en force en accélérant la cadence ? Réponse dans les jours qui viennent.
Un antivenin à large spectre développé grâce à un homme mordu par 200 serpents
Les statines semblent améliorer la survie dans deux cancers du sang
Estro 2025 : du nouveau pour la désescalade en radiothérapie
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes