Le prérapport Attali distingue les « bons » et les « mauvais » déficits

Publié le 10/06/2010
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Rendu cette semaine à Nicolas Sarkozy, le prérapport de la commission pour « la libération de la croissance », que préside Jacques Attali, fait un subtil distinguo. Tous secteurs d’activité confondus, il convient, recommande ce document, de « distinguer les " bons déficits " (ceux qui financent les dépenses d’avenir) des " mauvais déficits " (le financement à crédit des dépenses courantes) ». Sans ranger ostensiblement le « trou » de la Sécu dans l’une ou l’autre de ces deux cases, le prérapport insiste par ailleurs sur la « haute valeur ajoutée » du secteur de la santé. Ce qui ne l’empêche pas de constater, pour le regretter, que les pouvoirs publics n’ont pas de plan de maîtrise des dépenses de Sécurité sociale.


Source : Le Quotidien du Médecin: 8788