Président de l’association des « Transmetteurs », le Dr Xavier Emmanuelli juge que ce concept, expérimenté aujourd’hui dans la seule ville de Paris, mériterait de faire l’objet d’une extension à toute la France. « Dans tout le pays, estime-t-il, des médecins qui n’exercent plus sont désireux de continuer à servir la collectivité en cas de coup dur et de fournir un appui à des structures qui risqueraient d’être sous haute tension. En cas de crise, ces médecins formés sont appelés par l’association à rejoindre leur poste aux urgences ou au SAMU et à se mettre à disposition du chef de service. C’est lui qui leur attribue leur mission. Leur feuille de route n’est pas de se substituer aux professionnels actifs, mais d’accompagner les personnels débordés par une catastrophe.
Dans l’intercrise, ces volontaires peuvent encore rendre service en dispensant des formations aux métiers de l’accompagnement. »
Pour l’ancien secrétaire d’État à l’Action humanitaire, « il faut développer la mobilisation de la solidarité et l’étendre à tous les professionnels de santé, y compris aux paramédicaux. »
Cancer colorectal chez les plus de 70 ans : quels bénéfices à une prise en charge gériatrique en périopératoire ?
Un traitement court de 6 ou 9 mois efficace contre la tuberculose multirésistante
Regret post-vasectomie : la vasovasostomie, une alternative à l’AMP
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce