Le Conseil économique social et environnemental (CESE) s’est saisi de la question de l’accès des jeunes à leurs droits sociaux dans un avis, « Droits réels / droits formels : améliorer le recours aux droits sociaux des jeunes » où il dresse un bilan de la jeunesse et de ses difficultés et qui émet plusieurs propositions. « Victime d’une précarisation croissante, la jeunesse semble être devenue le catalyseur des problèmes sociaux les plus urgents », explique le CESE.
« On assiste à l’émergence d’une nouvelle période dans notre système de protection sociale, qui succède à l’enfance et précède l’entrée dans la vie active. Il est temps que notre système le prenne en compte et adapte ses dispositifs », souligne Antoine Dulin, du groupe des organisations étudiantes et mouvements de la jeunesse. L’accès au travail et au premier CDI intervient plus tardivement, et les jeunes changent fréquemment de statut.
L’avis propose notamment de rénover la gouvernance nationale et territoriale des politiques de jeunesse. Il préconise également de favoriser l’implication des jeunes dans la définition, la mise en œuvre, et l’évaluation des politiques jeunesses, notamment en intégrant les organisations étudiantes et les mouvements de jeunesse dans les CESE régionaux.
Le CESE précise que des simplifications réglementaires de la CMU pourraient être proposées, et le chèque santé généralisé. Il préconise aussi un redéploiement des différentes aides. En matière de logement, il propose entre autre la mise en place d’un système de cautionnement solidaire unique et obligatoire et un renforcement des structures d’hébergement.
Le réseau national des mutuelles étudiantes de proximité emeVia, a salué les préconisations du CESE. Il s’est notamment félicité de la proposition de généraliser le chèque santé et a rappelé la nécessité d’une telle mesure, alors que seuls 82 % des étudiants bénéficient d’une complémentaire santé. Le réseau emeVia incite les pouvoirs publics à créer un chèque santé prenant en charge 50 % du coût d’une complémentaire, dans la limite de 200 euros.
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