« Et combien de kilos de bonheur je vous mets ma p’tite dame ? C’est pour le Nord ou pour le Sud ? »
Quantifier le bonheur des hommes et des femmes sur le globe, mesurer son évolution dans le temps et peser sa répartition géographique n’est pas chose aisée. L’OCDE, qui n’a peur de rien, vient de s’y coller.
Dans son indicateur du « bien-être » mondial, de 1820 à nos jours (période pendant laquelle l’humanité est passée de 1 à 7 milliards d’individus) et appliqué à 25 pays, elle a mis une petite pincée de chacun des ingrédients suivants : richesse, salaires, espérance de vie, niveau d’études, santé, taille, qualité de l’environnement, sécurité personnelle, inégalités hommes-femmes et institutions politiques.
Vu de haut, tout va bien : en un peu moins de 200 ans, nous avons gagné 7 centimètres et plus de 40 années d’espérance de vie, notre taux d’alphabétisation a progressé de 60 %, les salaires des travailleurs manuels ont été multipliés par huit environ. Sur une échelle un peu plus fine, la situation des femmes qui partaient, localement, de zéro marque une évolution (positive) frappante.
Marquante également, la courbe en « U » de l’évolution des inégalités de revenus. Les écarts se resserrent puis se creusent à nouveau, si bien qu’« en 2000, on se retrouve au même niveau qu’en 1820 », note l’OCDE qui résume : « L’énorme augmentation des inégalités globales de revenus est l’aspect le plus significatif – et le plus inquiétant – du développement de l’économie mondiale au cours des 200 dernières années. »
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