Le AAA français est sous surveillance et voilà le pays suspendu à la note de stabilité économique que lui délivrera, dans trois mois, la désormais fameuse agence Moody’s. Baissera, baissera pas ? Les marchés, bien sûr, mais aussi les sphères politique, bancaire, industrielle… tremblent. Quant à la santé, elle est touchée quoi qu’il arrive.
Car si la France ne démérite pas, elle le devra en grande partie à sa lutte redoublée contre les déficits. Or via le Budget et le PLFSS notamment, les médecins de ville, l’hôpital, le médicament, les patients, les mutuelles… participent à un effort qui pourrait s’intensifier rapidement si la menace sur la notation souveraine se précise.
Seconde hypothèse : peine perdue, la note française est « dégradée ». Le pays ramera alors pour emprunter. Payer les dépenses publiques – dont celle de l’assurance-maladie – deviendra une affaire encore bien plus corsée qu’aujourd’hui. Et, pour l’anecdote, l’hôpital, gros emprunteur quand il s’agit de financer ses investissements, sera dans le même bateau. Fini les belles opérations menées depuis deux ans sur le marché obligataire par les CHU – cotés « triple A » par… Moody’s, ils ont ainsi rempli leurs caisses, pour pas cher, de plus de 400 millions d’euros.
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