Olivier Véran s’est fait connaître en publiant coup sur coup, en 2013, deux rapports remarqués sur la filière du sang et sur l’intérim médical. Dans ces documents plutôt synthétiques (moins de 50 pages), il s’est démarqué par ses propositions tranchées.
Dans le premier, le député socialiste recommande d’élargir le don du sang aux homosexuels et aux bisexuels, en testant systématiquement les poches de sang. « C’est une mesure discriminatoire qui ne se justifie pas scientifiquement », estime-t-il alors. « Le plasma est mis en quarantaine pendant 60 jours, puis une sérologie est effectuée. Il n’y a donc aucun risque, argumente-t-il. Pour les produits liquides types globules, il y a également une sérologie (...)».
Dans son rapport sur l’intérim médical (ou mercenariat), il préconise de plafonner les revenus des quelque 6 000 médecins en mission temporaire. Cette proposition est reprise peu ou prou dans le projet de loi de santé qui prévoit la création d’un corps de praticiens remplaçants pour réaliser des missions ponctuelles.
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