Dans un avis publié le 6 novembre, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a émis des recommandations concernant les antiviraux remdesivir et favipiravir et des anticorps monoclonaux ZMapp chez les professionnels de santé exposés au virus Ebola. Prenant notamment en compte l'existence d'un vaccin et la balance bénéfice-risque, il préconise l'utilisation de ces traitements en curatif et en prophylaxie post-exposition sur le terrain et en établissement de santé de référence.
« Les décisions de traitement seront prises au cas par cas, à partir d’un avis collégial pluridisciplinaire et après obtention du consentement éclairé du patient », précise le HCSP.
L'utilisation de ces médicaments n'est toutefois pas recommandée en prophylaxie pré-exposition.
Saisi par la Direction générale de santé (DGS) en juin 2018, le HCSP avait mis en place un groupe de travail pluridisciplinaire, qui s'est appuyé notamment sur le contexte épidémiologique en République démocratique du Congo (RDC) et les aspects cliniques de la maladie.
La publication de cet avis, susceptible d'être modifié selon l'évolution des connaissances, survient alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le 7 novembre que la vaccination des professionnels de santé a démarré dans le district de Ntoroko, en Ouganda, et sera mise en œuvre dans les cinq districts à haut risque limitrophes de la RDC. « En vaccinant les agents de santé de première ligne contre la maladie à virus Ebola avant même que l'Ouganda ne détecte un seul cas, les autorités sanitaires sont prudentes, car elles ont tiré les leçons amères des épidémies précédentes », note l'OMS.
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