Pour ses 50 ans, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) met l’accent sur le bien-être et lance l’indice « Vivre mieux », qui permet aux citoyens de 34 pays de comparer leur situation au regard de 11 dimensions (logement, revenu, travail, communauté, éducation, environnement, gouvernance, santé, bien-être subjectif, sécurité, conciliation travail et vie privée) et d’exprimer à leur gouvernement leurs principales préoccupations (en France, le fait d’avoir un emploi et d’être en bonne santé).
Soucieux de préserver les susceptibilités, l’OCDE ne livre pas son propre classement définitif mais rapporte des données pays par pays. La France, note-t-elle, se comporte très bien dans nombre de mesures du bien-être, par rapport à la moyenne. Il en est ainsi notamment du revenu par ménage (27 508 dollars, environ 19 500 euros), de la proportion de personnes qui ont un emploi (64 % des 15-64 ans), du nombre d’heures de travail par an (1 554), de l’éducation (70 % des 25-64 ans ont le bac ou équivalent), de l’espérance de vie, bien sûr (81 ans), et du niveau de particules PM10 dans l’air (13 µg/m3) .
L’OCDE salue aussi « le sens fort de la communauté et les hauts niveaux de participation civique » : 94 % des Français disent connaître quelqu’un sur qui pouvoir compter en cas de besoin ; il y a eu 84 % de participation lors de récentes élections.
Et pourtant, seulement 51 % des habitants de notre beau pays se déclarent satisfaits de leur vie, alors que la moyenne de l’OCDE est de 59 %. On se consolera avec un autre pourcentage : 73 % disent avoir, dans une journée moyenne, davantage d’expériences positives que négatives. Il reste une bonne marge de progression...
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