Alors que son forum annuel s’ouvre aujourd’hui à Paris, l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) publie une version interactive de son indicateur « vivre mieux », lancé en 2011 et actualisé avec l’intégration de nouvelles dimensions concernant la parité et l’inégalité, ainsi que 2 nouveaux pays, le Brésil et la Russie. Les indices de plusieurs thématiques sont étoffés : la satisfaction sur la qualité de l’eau enrichit par exemple celle de l’ « environnement ».
L’outil, disponible en ligne, permet à l’internaute de hiérarchiser 34 pays en fonction de ses priorités. L’OCDE, en droite ligne avec l’idée selon laquelle la richesse d’un pays n’est pas réductible à son produit intérieur brut, propose 11 critères pour déterminer le bien-être, couvrant les conditions de vie matérielle (emploi, logement revenu), et la qualité de vie (liens sociaux, enseignement, environnement, équilibre entre travail-vie privée, gouvernance, santé, satisfaction et sécurité).
Bons résultats de la France
« Cet indice incarne l’esprit du cinquantenaire de l’OCDE, en repoussant les limites de la connaissance et de la compréhension de manière inspirée et novatrice », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría. « Depuis un certain temps, les gens à travers le monde, souhaitaient aller au-delà du PIB. Cet indice est conçu pour eux. Il a un potentiel extraordinaire pour nous aider à offrir de meilleures politiques pour une vie meilleure. »
Le site de l’OCDE propose des fiches par thématiques et par pays. La France ne déçoit pas. « Elle obtient d’excellents résultats sur les indicateurs du bien-être et figure d’ailleurs parmi les pays les plus performants sur de nombreux critères de l’Indicateur du vivre mieux » peut-on lire. Les Français semblent satisfaits de leur environnement, des liens sociaux, du logement et de la santé. Ils vivent en moyenne 81 ans, soit un an de plus que la moyenne de l’OCDE. En revanche, gouvernance, emploi et revenu, ternissent le tableau. Les inégalités sont criantes entre les revenus des plus aisés et ceux des plus modestes – les 20 % les mieux lotis touchent environ quatre fois le montant perçu par les 20 % les moins bien lotis.
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