L’histoire de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris commence dans le drame. Le 1er juillet 1810, un incendie embrase l’ambassade d’Autriche où Napoléon Ier assiste à un bal. Confronté à la mort d’une centaine de convives, l’Empereur décide de professionnaliser la lutte contre le feu. Le décret impérial du 18 septembre 1811 crée le Bataillon des sapeurs-pompiers de Paris, un corps de militaires, gage d’efficacité.
Les incendies, catastrophes et attentats ont ensuite jalonné son histoire et influencé sa marche. En 1824 apparaissent le sac de sauvetage et l’échelle à crochets, puis en 1865 les premières bouches d’incendie. Lors de la Première Guerre mondiale, les sapeurs-pompiers de Paris ont assuré, comme militaires, la défense de Paris, comme lors de la Deuxième Guerre mondiale, où ils ont participé à la libération avec le Réseau de Résistance Sécurité Parisienne.
Ce n’est qu’en 1967 que la Brigade prend le nom qu’on lui connaît, et déploie son action dans les 3 départements de la petite couronne. En 1986, elle se partage ce nouveau territoire avec le SAMU pour les missions d’urgences. Depuis 1978, date du premier plan rouge, elle développe des plans d’action d’urgence, adaptés aux nouvelles menaces. Le 14 mars dernier, 10 hommes de la compagnie NRBC sont venus appuyer le détachement de la sécurité civile Française à Tokyo, après le tsunami du 11 mars qui a touché la centrale de Fukushima.
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation
Manger du poisson ralentit la progression de la sclérose en plaques