Le test de diagnostic salivaire EasyCov, visant à détecter la présence du virus SARS-CoV-2 dans la salive grâce à la technique RT-LAMP d'amplification de l'ARN viral, « confirme son efficacité en situation réelle », se félicitent le CNRS et le CHU de Montpellier, à la lumière des résultats intermédiaires d'une étude clinique.
Ces résultats portent sur un panel de 220 sujets recrutés au centre de dépistage du CHU de Montpellier à partir du 16 septembre. Soit « un mélange de sujets non infectés, infectés symptomatiques ou asymptomatiques », résume le CNRS.
Spécificité de 99,4 %
Tous ont été soumis à un prélèvement nasopharyngé et à un prélèvement salivaire puis testés en aveugle avec d'un côté, deux méthodes RT-PCR (par échantillon nasopharyngé et salive) et de l'autre, le test EasyCov (salive).
Résultat : EasyCov a permis de détecter 35 cas positifs parmi les 40 cas de la cohorte, symptomatiques ou non, détectés en RT-PCR : soit 87,5 % des patients positifs en RT-PCR. En outre, il provoque très peu de faux-positifs (spécificité de 99,4 %).
Un test en 40 minutes
Mis au point par le laboratoire Sys2diag (CNRS/Alcen) dirigé par Franck Molina, ce test de détection salivaire est aussi devenu plus rapide, puisque le temps de chauffage avant lecture du résultat a été abaissé à 40 minutes, au lieu de 60, sans perte de performances. Si le test est orange, le résultat est négatif ; s'il est jaune, il est positif. « EasyCov pourrait ainsi compléter les dispositifs de dépistage », souligne le CNRS. L'étude clinique devrait à terme inclure 720 personnes, et ses résultats seront soumis à une revue scientifique à comité de lecture, précise le CNRS.
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