Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté à mardi à l’unanimité en séance plénière l’avis de sa section des affaires sociales et de la santé sur le coût économique et social de l’autisme (télécharger l'avis au format PDF). Présenté par Christel Prado, cet avis rassemble 52 mesures destinées à améliorer l’accompagnement des personnes autistes et de leurs familles.
« Quinze ans après la reconnaissance de l’autisme comme un handicap par notre société, le sujet des réponses adaptées tout au long de la vie reste entier. Cet état de fait génère un réel coût pour notre société puisqu’un manque d’accompagnement majore la dépendance de la personne et aggrave ses besoins futurs en accompagnement, nécessitant souvent des hospitalisations », souligne Christel Prado.
Ancien président du groupe d’études parlementaire sur l’autisme et auteur d’une proposition de loi visant à interdire les pratiques psychanalytiques dans la prise en charge de l’autisme, le député UMP Daniel Fasquelle (Pas-de-Calais) estime que si l’avis du CESE « va indéniablement dans le bon sens ». Sur plusieurs points, ce texte « n’apporte toutefois pas d’éléments neufs et ne répond pas assez clairement à trois questions au regard des conséquences financières, économiques et sociales de l’autisme en France », à savoir : le coût de l’autisme pour les familles, les moyens financiers de l’autisme captés par la psychanalyse et la prise en charge des personnes autistes tout au long de leur vie. Pour aller plus loin que le CESE, le député Fasquelle annonce avoir déposé « une résolution pour demander une commission d’enquête parlementaire sur le coût et le financement de l’autisme en France ».
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité