DANS « À feu et à sang - carnets secrets d’une présidentielle de tous les dangers », édité chez Flammarion, Roselyne Bachelot lève un coin du voile sur les coulisses de la campagne qui a mis Nicolas Sarkozy hors jeu.
Son récit débute le 29 novembre 2011. Rencontre inopinée avec Valérie Trierweiler, à l’occasion d’un dîner organisé par Action contre la faim. « Dites-moi, ce ne sera pas trop dur, cette campagne ? », interroge la compagne de François Hollande. « Vous savez, j’ai vu bien des campagnes, lui répond Roselyne Bachelot. Celle-ci, je peux vous garantir sa cruauté, vous ne serez pas déçue ».
S’ensuivent six mois de carnets de campagne, faits de coups bas, de déceptions et d’occasions manquées.
Roselyne Bachelot ne s’encombre pas de circonvolutions. Nicolas Sarkozy a « humilié ses ministres », « vexé inutilement des corporations », écrit-elle.
Sur le fond surtout, il n’a pas su défendre son bilan, qu’elle qualifie de remarquable. Des états d’âme trop tardifs pour être sincères ? L’ancienne ministre - trois ans et demi à la Santé, 18 mois aux Solidarités - s’en défend, et revendique un droit d’inventaire. Grimaces au sein de son propre camp. Copé se dit « choqué ». Rachida Dati, qualifiée d’« erreur de casting », réplique : « Mme Bachelot avait brouillé les médecins. (...) Ils lui ont enlevé la compétence de la santé parce que la réforme de la carte hospitalière a été un échec ». Bachelot, fidèle alliée de François Fillon, ne renonce pas à la politique. Elle y participera autrement. Et entamera une carrière de chroniqueuse télé à la rentrée.
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